Pour inaugurer le grand retour de mes longs discours, une petite chronique de concert s’impose. Ca date maintenant, puisque le concert a eu lieu le 3 Mars précédent, mais attardons sur les circonstances qui m’ont amenée à ce concert.
Dimanche 2 Mars :
Je rentre paisiblement le soir à ma demeure parisienne dans mon fief du 19° (couzin, tchket, tc’hulé), tout destiné à une soirée au coin du pc et de ses addictions. Soudain, le téléphone sonne, c’est Carlos qui me dit que finalement on peut se prendre un verre tonight après moult évènements sur lesquels nous ne reviendrons pas… Il est 22h30 et, du haut de ma feignantise, je suis pas très chaud à bouger d’une, à cette heure là et de deux, dans un quartier de Neuaaaarh qui plus est inconnu de ma personne. Mais bon, je reverrai pas l’ami Charles avant un bail après, c’est une bonne occasion de découvrir Paris By Night (oui on y croit), enfin et puis on est jeune, on est con (merci Saez), c’est parti on va se prendre un verre. BlaBlaBla nous emmenant jusqu’à un bar sympa et djeun’s (fréquentations = rock festif, demandez à Momol pour les explications), on discutaille et vla t’y pas que Charles me file le programme des concerts dans Paris de mi février à mi mars. Et là c’est le drame… Une petite pub/annonce indique le concert des Mad Caddies pour le lendemain…
Réaction interne Jérôme : « What da fuck !!?? I’ve been fooled by my fuckin’ brain ??? », Comment qu’j’ai pu passer a coté de ça, le groupe que j’aurais fait 300 km ya 2ans pour les voir dans une ville paumée dans le sud!!! (oui je parle plus très bien la France dans ces moments là).
Mais alors, je me dis que le destin en a voulu ainsi, toutes ces coïncidences ne sont pas vaines, je le sais et j’en profiterais même par la suite. Mais un éternel problème subsiste… Comment choper une place comme ass pour un concert le lendemain soir, sachant que le Fnac est pas à coté de chez moi… Bon vite fait un coup de fil à la salle pour me faire préciser qu’une billeterie sera disponible le soir du concert dans la salle etc… Mais pas de plan, juste une indication de Carlos qui m’indique la direction à suivre depuis le boulevard Jean Jaurès.
Lundi 3 Mars
Le soir arrive et comme je suis censé, de mon appart’, être près de la salle, j’y go à pattes… Au début, pépère je reprends le même chemin que la veille, puis une fois le boulevard Jean Jaurès anquillé, les choses se corsent. Je n’avais pas prévu déjà qu’il était si long ce fichu (ou putain de tch’ulé) boulevard. Ensuite, même en connaissant le n° par rapport au boulevard, aucune indication de la salle… Bizarre bizarre, je demande à 2-3 passants qui m’indiquent sans trop savoir et je finis par prendre une allée sombre qui finalement mène à cette petite salle qu’est le Trabendo. Beaucoup de gens qui attendent dehors ça me paraît étrange, le concert devait débuter à 19h30 et il est maintenant 20h30… Bon tant pis, je fais la queue comme tout le monde. Mais le doute m’habite (et hop casée !) de plus en plus.
En effet, je me demande s’il y aura vraiment une billeterie à l’intérieur, tous les gens ont leur place, je me met à rêver que le concert est complet etc… Mah bon, comme je l’ai dit avant, je fais confiance au destin… Qui va me le rendre très peu de temps après. En effet, je demande à un mec qui distribue des flyers si il sait si (ça fait beaucoup de si) on peut acheter les billets sur place. Il me répond qu’il n’en sait rien (ah bravo le fashion punk branleur « j’me la pète mais j’connais pas les concerts dans la salle » !), mais peu de temps après il m’interpelle et me désigne 2 gars qui cherchent à vendre une place… J’me rapproche d’eux alors, et un « couzin t’as pas un tchhket ? » plus tard, ils m’annoncent qu’ils ont une place en trop, qu’ils revendent pour le prix normal (25 euros), celui indiqué sur le billet donc pas d’arnaque. C’est que j’ai l’air couillon moi avec mon unique billet de 10 euros, je leur dit simplement que j’ai ma carte pour payer à l’entrée, mais si je leur achète j’ai rien de plus que 10 euros, donc dans ma tête c’est mort…
Que Nenni !!! Les mecs devaient en avoir ras le cul d’attendre quelqu’un sans place (ah ces jeunes… comme la canette de coca cola ©, il faut que ça tombe du distributeur instantanément), du coup ils acceptent de me vendre la place pour 10 euros parce que de toute façon elle leur sert à rien cette place… waouh, le destin est avec moi ça fait plaizzzz (et accessoirement, mon esprit de trader qui fait une plus value de 150%). Donc tranquille à l’entrée je passe sans problème c’est cool on kiffe. Une fois à l’intérieur, l’un des 2 gars vient timidement me voir « euh, excuse moi, euh comme on t’a vendu la place vraiment pas cher, y’a moyen que tu nous payes juste un coup à boire ? Euh j’prendrais un coca »… Mais oui mes garçons pas d’inquiétudes, je vous le doit bien. Donc au final 10 euros pour la place et 11 euros pour 3 verres (j’me suis fait plaizz t’en qu’à faire) et voilà une soirée qui commence bien.
La suite c’est de l chronique de concert, je sais pas si vous voulez vraiment que je raconte… Naaah, allez c’est parti.
En première partie, c’était un groupe Français « Minimum serious » qui devait passer, j’avais vu leur clip dans un style « Blink182 meets Kyo meets Shit », ça donnait pas envie. Au lieu de ça, on a eu droit à un pti groupe US bien pêchu, carrément vu et revu, mais qui s’en est sorti honorablement, prouvant une antépénultième fois que ces ricains y’a pas à dire ils ont le rock et le live dans le sang contrairement à nous.
Puis les Mad caddies débarquent. Au vu de leur dernier opus « State of Mind », plus reggae et tranquille que les précédents (quoique) on aurait pu s’attendre à un show un peu plus cool qu’à l’accoutumée, mais ce ne fut nullement le cas et grand bien leur en a pris (euphorisa la comtesse de Dumarquis).
Ca démarre sur du rock festif, si cher au cœur de l’ami Molins, ça balance grave, malgré des balances très moyennes. En effet, les cuivres résonnent peu, ce qui est un peu embêtant pour un groupe de ska. Comme d’hab ça se bonnifiera au cours des chansons, tout comme la qulaité du show. Peu à peu, on découvre la voix du chanteur, un peu écorchée, mais si juste et émouvante, les ballades de pirates croisent le fer avec les musiques de gangsters des années 30 ainsi que le wak’n’wol des années 50, c’est un joyeux bordel qui fonctionne à merveille et déchaîne le public présent ce soir , très restreint en fin de compte (quelle honte d’ailleurs….).
Puis on apprend par le groupe que ces derniers ont eu quelques petits soucis pour venir jusqu’à la salle, puisque suite à une panne de tour bus, ils sont resté immobilisés 10h en plein milieu de la route, d’où l’organisation à l’arrache. Finalement, le rappel donne lieu à la conclusion du show sur une chanson magnifique que je ne connaissais pas : ça commence à la gratte tranquille avec juste le chanteur, puis progressivement les autres instrus rentrent, pour finir sur une ending dans le style « the decline » de nofx cuivre et guitares qui accèlèrent le tempo petit à petit, c’est bon c’est parti vazy qu’on donne tout, de tout façon c’est fini… grandiose…
En résumé, du grand, du très grand même, mais pour un public vraiment averti apparemment, au vu du monde présent ce soir là (200 personnes à tout casse je pense).
5 commentaires:
Hello Jay!
C'est cool que tu continue ton blog, je le trouve vraiment excellent et marrant!
J'ai hate de lire tes nouveaux posts.
Mad Caddies c'est de la balle atomique. A plus!
Seb
Hey !
Sympa de reprendre le blog couzin, toujours aussi cool à lire.
Je connaissais pas Mad Caddies, apparemment c'est à écouter... Merci !
Allez bonne semaine et à dimanche.
chris
Cool...what a good idea!
thank you verry much
excuse me for my english but only 4 weeks to learn before our trip, so I make some exearcise
MUM
Rahg là là quel geek!Enfin bon, je t'aime mon jayjay, mais quand meme je comprend pas tout ce que tu dis. Et si moi je te dis, la gitaRRRRRRRRRRRRRRRRa, est-ce que tu comprends l'allusion post moderne subrepticement caché au fond de tout ça ? (moi aussi je peux employer des mots que je comprend à peine, hé hé) !!
fabounet
waouh vous chomez pas... Bein moi non plus, nouveau post, plus "fabounesque" cette fois :)
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