Voila un récit tout neuf, son orientation m'a été inspiré par un certain Jacky P., jugez vous mêmes:
Ces réflexions peuvent paraître banales, en ce sens que chacun se les fait un jour où l’autre lorsqu’il est confronté au monde du travail. Pourtant, dans le souci de trouver sa place dans la société (oui la p’tite case où qu’on rentre pile dedans pour mettre les pièces dans le distributeur à coca cola© après), ce recul est nécessaire, je pense, à tout un chacun et c’est pourquoi je vous fais profiter des miennes.
La structure de la grande entreprise cotée au CAC40 au sein de laquelle j'effectue mon stage est un bon exemple : qui suis-je, moi, en tant que stagiaire dans le service XX du département Y, lui-même division de recherche et d’ingénierie sous la tutelle de la Direction bidule ? Eh bien, pas grand chose finalement si on regarde la « minuscule» (au sens de l’importance globale, ne pas le prendre péjorativement) étude que je mène. Des études comme celle-ci, je suppose qu’il en existe des tonnes (au moins une centaine) et que chacune répond à une petite problématique, et qu’ensemble cela forme un tout. Nous vivons donc dans la société des fourmis où chaque « ouvrière » apporte sa petite contribution à la construction de la pyramide. Mais alors, en quoi vais-je me démarquer des autres ? Est-ce l’expérience qui, après quelques années de bons et loyaux services, me permettra d’accéder à des postes de plus hautes responsabilités et ainsi, pourrais-je sentir mon poids dans la société s’élever d’autant ?
Il semble que dans le monde dans lequel nous vivons, beaucoup pensent ou inconsciemment agissent de cette manière, sur ce système de méritocratie. D’autres se refusent à ce système, ont cette nécessité de créer quelque chose de A à Z d’en commander les tenants et les aboutissants, souvent échouent car le risque est grand ; d’autres ne comprennent pas la logique pyramidale décrite dans le premier paragraphe qui, selon eux est perverti ou du moins biaisée, par le facteur économique, la réussite sociale ou tout ce qui mène à l’individualisme, ceux-là choisissent souvent, semble-t’il, la voie humanitaire, ne serait-ce que pour éviter à tout prix le fameux : métro/boulot/dodo, mais sacrifient parfois beaucoup de choses de la vie sédentaire dans cette aventure souvent très personnelle; enfin, certains franchissent les limites imposées par la loi, cette prise de risque permettant d’outrepasser une loi pyramidale lente, pour une autre forme de système pyramidal plus « rapide » mais aussi plus impitoyable (en cas d’échec c’est la mort ou la prison. Un des enseignements de tout ceci est qu’on sent la notion de risque proportionnel à la « réussite »…
Mais qu’est-ce que la réussite ? N’attendez pas de moi une réponse je n’en ai pas, on peut dire que chacun à la sienne, mais au final, personne n’a la vraie réponse et c’est pas plus mal. On peut dire tout bêtement que c’est le fait d’être heureux avec ce que l’on a, de se satisfaire du moment présent « carpe diem » mon pote (« quoi une carpe ??? » Bon allez, retournez voir vos teen movies !). On peut aussi évaluer cela à la « trace que l’on a laissée »… Mais qu’elle est-elle ? Nos actions, nos relations, nos faits d’armes, nos souvenirs communs, qu’elle est cette trace qu’on laisse dans le monde ? A t’elle une importance ? A en voir certains hommes politiques, entre autre, oui elle semble avoir une importance, enfin, disons variable selon les individus selon leur degré de « mégalomanie », de « complexe d’existence » à défaut de « complexe de supériorité ». Un bon exemple en est la télé, comme la télé-réalité aujourd’hui : un passage éphémère, dévalorisant certes la plupart du temps, mais une image, une scène, vue par des millions de téléspectateurs.. Souvent une scène sans prétention : qui se souvient des prénoms de tous les candidats de la première édition de loft story ? Allez pour ma part je pense pouvoir en citer 5, qui dit mieux ? Aussi, certains peut-être recherchent ils leur preuve d’existence à travers ce qu’ils ont pu donner, de quelque façon que ce soit, aux autres, sans intéressement particulier. Amis Humanistes suivez mon regard ;pppp
En suivant une pensée plus narcissique, on pourrait se dire que le capital bonheur s’évalue aux kifs multiples et variés qu’on s’est payés en tranches tout au long de sa vie. Alors oui, de ce coté, on a de beaux spécimens un peu partout, en école d'ingé et ailleurs, où le « tout pour ma gueule » prédomine, si le but est d’exister, autant exister le plus possible en rentabilisant chaque moment passé, présents et futurs. Mais alors, aucune place n’est laissée à l’introspection et à la réflexion. Est-ce bien un mal ? En d’autres termes à quoi cela sert-il que j’écrive ces putains de lignes et éventuellement que je vous demande vos avis ? Peut-être ont-ils raisons.. Mais s’ils ont torts, quel sont leurs torts ?
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2 commentaires:
"certains franchissent les limites imposées par la loi, cette prise de risque permettant d’outrepasser une loi pyramidale lente" ah ben bravo, je me suis trompé de Jérome, c'est celui de Kerviel ?
en tout cas belle réflexion personnelle sur la vision du monde du travail... on y arrive, chacun se pose logiquement ces questions. bonne continuation petite fourmi !
chris
On n'a jamais fini de se poser ces questions !
Sauf pour certains destins exceptionnels ,l'image de la fourmi est bien trouvée pour la plupart
d'entre nous,modestie et humilité.Pour ce qui est du bonheur, il faut savoir le trouver dans les choses simples de la vie; pour ce qui est de la réussite ,le recul et l'introspection sont nécessaires et enfin pour l'essentiel... vivre ensemble ...en paix!
MUM batchigs à samedi
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