mardi 4 septembre 2007

Quelques brèves

Mon stage se termine cette semaine, la fin est proche pour ce blog. Alors à l'heure des reproches, je regrette que vous n'ayez pas été plus nombreux à commenter mes articles, quand bien même vous avez été nombreux à me dire que vous aviez parcouru mon blog. M'enfin, qu'importe si vous lisez ces quelques lignes je vais essayer d'écrire quelques brèves qui vous feront marrer histoire de pas trop vous ennuyez en me lisant.

Citation du séjour: lors de ma première rencontre avec mes futurs collocs, Gareth me demande:
G: "So, what type of studies are you doing?"
Moi: "I'm in engineer school"
G: "What!? A Ninja school?"

... Oui oui bien sur, qu'est-ce tu crois mec le matin je vais en cours avec Naruto et les tortues ninjas...

Les arnaques à Londres:

- déjà les transports en commun, le metro hypra cher puisque dès que tu fais plus de 3 mètres en distance tu changes de zone donc tu raques. Les bus où même quand t'as du fric sur ton oyster card elle marche pas et tu raques 2x plus cher, et ils ont pas la monnaie en plus les salauds.

- Les restos: exemple avec Pizza Hut, il semble que selon la localisation du resto la taille des pizzas change à prix égal... Donc si tu vas dans le vieux pizza hut tout paumé t'as une grosse pizza... Si tu vas dans les coins touristiques, la pizza a rétrécie au lavage.

- Le loyer... Sans commentaires. A ce propos j'ai discuté avec une femme du staff de Biox qui m'a expliqué que les prix à Londres étaient tellement élevés dans l'immobilier que les gens ne pouvaient même pas se permettre de prendre un crédit, car le remboursement mensuel était trop élevé. Du coup, elle même vit avec son mari et ses enfants dans un appart loué, bien qu'ils travaillent tous les deux etc...

Les bons plans:

- Les musées gratuits, du moins pour leurs expos permanentes, vraiment un bon point qui permet de se cultiver un peu quand même.

- La bière moins chère qu'en france. Il faut dire que les anglais sont bien plus des habitués des pubs que nous autres français, ça joue.

- Les concerts: certes un peu chers, mais vraiment tous les groupes savent que Londres est un passage obligé lors d'une tournée européenne. En même temps on les comprends: le public ici est vraiment connaisseur grâce à la bonne distribution par les maisons de disques des groupes de rock. Je comprend bien qu'un groupe de rock US par exemple préfère venir à Londres jouer devant un public de gens qui connaissent leur musique, plutôt qu'en France où ils sont tellement inconnus qu'ils doivent jouer dans des salles 10x plus petites... Enfin c'est l'exception culturelle française.

To be continued...

jeudi 23 août 2007

Tuesday 21/08 The living end!!!



Allez encore une chronique de concert + geekage de guitare pour ceux qui sont pas contents!

Hop ptite tranche de vie:

J'ai découvert ce groupe en seconde, avec leur premier album éponyme. A l'époque je n'ai pas accroché leur son punk trop old school genre sex pistols... Il faut dire qu'à l'époque j'étais à fond dans Blink 182, du coup avec The Living End ca contrastait pas mal...

Et puis bon, petit à petit j'ai accroché quelques chansons, en regrettant que le chanteur ne chante pas plus juste... En + à l'époque j'étais pas un geek de la guitare donc j'avais pas remarqué les purs solos de rock 'n'roll dans cet album.. Bref faux sur toute la ligne.

Cette même année de seconde leur album "roll on" sort et comme je commençais à bien aimer et que je voulait faire mon rebelle "ouah trop bien j'écoute des groupes que tu les connais même pas tellement spa connu" (oui c'est ca qui m'a fait être certainement un des premiers auditeurs de Linkin Park après que mon frère ait acheté hybrid theory le jour de sa sorti en France, j'ai pas honte^^). M'enfin tout ça pour dire que "rebelotte" j'aime pas l'album au début, trop ceci trop cela...

Pour faire court la suite se résume à ça: à l'heure d'aujourd'hui ces 2 albums figurent à mon panthéon du rock' n'roll... Parmi les groupes actuels (disons des 10 dernières années) j'ai jamais trouvé un groupe avec cette patate punk et rock'n'roll old school... Jamais. Tellement de perles à te foutre la pêche moi jdis... Par la suite, le groupe a pondu deux galettes de moins bonne facture, voguant plus vers la pop et les arrangements en studio.

Toujours est-il que je me suis vite demandé: "bon Ok sur Cd ça arrache le slip, mais keskesavo en live?". Quelques lives vu par ci par là me reconforte au vu des décibels qui s'écoulent comme le déluge. C'est donc plein d'entrain que je me rends à l'Electric Ballroom à Camden en ce mardi soir pluvieux et londonnien. J'arrive à l'heure d'ouverture, la population est plutôt punk et première remarque: "rah c'est pas possible qu'ils rassemblent tous les "grands" de Londres dans les salles de concerts... Je sais pas à chaque fois je me sens tout petit et mince, m'enfin, ici faut dire qu'il y a le facteur bière pour les gras du bide quijoue aussi héhé".

Enfin l'attente est longue, avec 2 groupes en première partie: le premier électro rigolo ouais ca va 2 secondes, le second plus pro est dynamique, australien et un peu connu du public à ce que j'ai cru comprendre (j'apprendrais par la suite que le groupe s'appelle "gyroscope"). Aussi, je ressens cette même impression qu'en France dans les gros concerts dans le Mosh Pit (= la fosse): au début personne, puis les gens arrivent et puis ils finissent par pousser et compresser... Mais bon, rien à foutre je lacherais pas ma place devant la scène... Enfin c'est ce que je croyais.

Le groupe se présente à nous sobrement avec un "good evening London" et un premier titre du dernier album assené en guise d'échauffement. Ca saute dans tous les sens ca pousse, c'est le bordel dans la fosse, mais bon c'est cool j'aime l'ambiance qu'il y a... Si seulement yavait pas mon foutu sac qui s'est decroché au bout de quelques chansons... Au bout du compte je décide de m'éloigner un peu de la furia et m'héberge un peu plus loin, là où les gens sautent dans leur coin tranquille.

Etant un peu plus tranquille je passe en mode "geek de la guitare" (définition: regarder les virtuoses jouer pour essayer de faire pareil à la maison... Enfin y'a du boulot, beaucoup de boulot).



Petit apparté sur la composition du groupe: il s'agit d'un power trio. Pour faire plaisir à mes collocs,petit cours de guitare: le gratteux Chris joue sur des Gretsch, des guitares dites demi-caisses: à mi chemin entre l'électrique et l'accoustique, ces guitares originelement utilisées dans le jazz pour leur son chaud et rond, furent détournées par les pionniers du rock, Scotty Moore (guitariste d'ELvis), Chuck Berry puis Brian Setzer (Stray Cats). Ces guitares donnent un son très vintage, rockailleux et brut de décoffrage: de vrai baffes sonores à chaque accord balancé à la foule en délire (souvenez vous la fin du film Retour vers le futur quand Marty fait son solo de guitare). Accompagné par une contrebasse donnant un son plus percutant qu'une basse ordinaire et un batteur qui martèle ses futs sans relache et vous obtenez la puissance de the living end.

Retour au concert, Chris entame une petite intro avant de jouer... Le seul titre que je sais jouer à la gratte (waouh) j'ai nommé "All torn down", une ballade rock assez pessimiste mais très belle, avec un pur solo au milieu. C'est alors que Chris commence sa première impro de la soirée. Enorme, un feeling gros comme ça (moi je te le dis), vraiment digne d'un bluesman, avec un son bien vintage. Wouh j'ai en des frissons. Le groupe continue à enchainer les grosses compos des 2 premiers albums, la foule est en osmose, rien, mais alors rien à redire. The Living End joue, ils sont les maîtres ce soir, pas besoin de parler entre les morceaux comme le fera remarquer Chris lorsqu'il évoquera l'anniversaire le soir même du batteur. Un petit "happy birthday" de rigueur conclut par "hey, what I'm talking about? We're here to play rock'n'roll" Putain mec t'as raison... Et il avait raison, le son est énorme (désolé pour les répétitions", c'est une baffe par seconde avec le son énorme qui sort, la claque. Et au niveau guitare jugez par vous même: rythmique à jumper jusqu'au bout de la nuit, solo à 8000 à l'heure, impro de fou, notamment sur le "boogie tribute".
(voir lien ci dessous)

http://www.youtube.com/watch?v=f9uxWT3nokI&mode=related&search=


L'instant Kiki-dur (copyright Les Mines)

En fait lors de ce morceau, Chris joue seul un boogie à la guitare, et à un moment il se sert de se bouteille de bière fraichement décapsulée comme d'un bottleneck (en gros il l'a fait glisser sur les cordes, ca fait un pur son). Bien sur en agitant la bouteille elle déborde à bloc... Et une fois qu'il a fini, cul sec la bière, en la retournant bien à la fin pour que tout le monde voit qu'il l'a fini comme un grand. Sacré Chris SHenney, Rock'n'roll attitude.

Well, toute les bonnes choses ont une fin et après 1h30 de passage dans une autre sphère musicale, il faut bien retourner sur terre... Quel dommage, j'en aurais bien voulu un peu plus; des concerts comme ça, je pense pas en refaire avant longtemps... Enfin sauf si bien sur The Living se décide à passer en France, pour nous apprendre un peu le rock'n'roll et dégager les bouseux français qui prétendent faire du rock, m'enfin je dis ça j'dis rien.

vendredi 17 août 2007

16/08 Goo Goo Dolls


" Et vla Encore un concert, t'as pas fini oui?" s'écrieront mes détracteurs. Hé oui, encore un concert mais pas des moindres... Comme vous connaissez pas le Goo Goo Dolls, il va ENcore falloir que je vous fasse un descriptif (vous pourriez pas avoir un peu plus de culture musicale des fois?):

EN gros c'est un groupe vieux de plus de 22 ans d'existence, américain d'origine qui a commencé par du rock à tendance punk jusqu'à l'album "dizzy up the girl". Cet album est considéré par les fan (et par moi) comme leur album majeur, versant plus dans la pop que dans le punk... Et c'est en seconde (putain 7 ans deja) que j'ai connu cet album qui venait de sortir à l'époque, avec le titre "Black Balloon"... Poétique, énivré, enlevé, mélancolique, enjoué tantot, voici les qualificatifs qui me sont venus à l'esprit à l'écoute de cette pièce maitresse du rock à tendance pop (= jetez y une oreille ca vaut vraiment le coup)...

Pour la suite de leur carrière, les goo goo dolls sortent en 2002 Gutterflower, un album plus mitigé, dans la lignée de "dizzy up the girl", et 2006 sonne leur grand retour avec "let love in" d'une qualité à mi chemin entre gutterflower et dizzy up the girl.

Outre leurs albums, Johnny Rzeznik leader du groupe, a écrit des chansons pour plusieurs BO: L'ile au trésor (disney), Batman returns, La cité des anges (avec la chanson "Iris") et plus récemment Transformers.

Petite anecdote sur l'obtention du billet de concert. Il s'avère qu'un mois avant le concert, il affichait deja complet... Cependant, bien décidé à prendre ma place, j'ai cherché sur gumtree.com le site de tous les plans londoniens (apparts etc...) des annonces pour acheter mon billet au black... Sachant que je ne l'avais jamais fait, j'ai un peu appréhendé au début, mais bon, qui ne tente rien n'a rien. De toute façon je ne souhaitait pas payer une somme folle.

Donc après quelques contacts, une semaine à peine avant le concert, je trouve un type qui n'arrivait pas à se défaire de ses places et me les faisaient légèrement plus cher que le prix normal. Donc okay, on se donne rdv mardi 14/08 à la gare de Waterloo c'est cool, j'ai son numéro...

Seulement voila, je ne m'étais pas douté que Waterloo était aussi grand et que ce n'était pas évident de donner un point de rdv à quelqu'un. Du coup, une fois arrivé, j'appelle le type qui me dit qu'il est là aussi, et il me dit qu'il est devant "crossoilflgkghjg coffee"... Bien sur, comme je comprend jamais que dalle au tél, je lui demande de répéter, mais je le trouve pas son coffee machin chose... Alors jlui dis où je suis... Enfin j'essaie et le type me comprend pas non plus... Du coup le type s'impatiente un peu, crois que je lui fais une blague et me sors une excuse du genre "un train à prendre" pour se barrer... A ce moment là, vraiment je suis trop dég, je me suis déplacé jusqu'à Waterloo, le mec il est pas à 50 m de moi mais on arrive pas à communiquer... Alors je m'énerve un peu, je commence à tracer dans la gare et là "alléluhiah" je trouve un burger king, le seul burger king, bien voyant de waterloo. Je rappelle le type, et jlui dit "voila jsuis devant le burger king tu peux pas me louper"... 10 secondes après il était là... Ouf c'était moins une. Bon échange de procédé, je regarde sa place essaie d'évaluer son authenticité, ca me parait correct... Le deal est dans la place couZin.

Après ce premier périple, hier soir après le boulot, je me dirige vers la salle de l'appolo à HAmmersmith (voir concert Steve VAi)... Et là c'est la fête, une méga file d'attente qui fait le tour du paté de maison devant la salle. HEureusement je suis arrivé pile à l'heure de l'ouverture des portes, donc ca avance vite donc c'est cool.
Une fois arrivé dans la salle, plus précisément dans la fosse, la salle est vraiment sympa vu d'ici (la dernière fois j'étais tout en haut du balcon, pas le même point de vue). Après une petite attente, la première partie arrive, j'ai pas trop retenu leur nom "glasshouse kids" ou un truc dans le genre... Au début ca ressemble à un gros bordel sonore, la batterie frappe vraiment fort sur mes tympans (pourquoi j'ai oublié les boules Quies >.
La salle se remplit complètement à mesure que les roadies changent le set du 1° groupe pour les goo goo dolls... Petite anecdote guitare: sur le coté je vois le stand de guitares pour les goo goo dolls (il s'avèrera qu'il y avait 3 gratteux)... Bah y'avait facile 20-30 guitares, le truc hallucinant, genre plus que dans un magasin, et pas des moindres... Des gibsons (Les Paul), encore des gibsons (Sg, Es) et puis des acoustiques aussi... "Si vous voulez je peux vous décharger de quelques grattes les gars".

Enfin, le moment tant attendu arrive, et ce sans prévenir, pas d'intro à la con ou les zikos arrivent dans le noir sous une musique d'apocalypse. Non non, ils arrivent en courant comme pour faire un hold up, et vazy que je te balance une claque sonore dans ta gueule... Wouhou bien rock'n'roll comme entrée, ils sont tous à bloc, genre le bassiste qui frappe littérallement sa basse pour jouer ses cordes... ENorme.

Seul hic, la première chanson qu'ils jouent ben j'ai beau chercher je la reconnais pas, un peu la honte quand même. Enfin, ma mémoire revient vite car dès le 2° titre "Slide" je scande les paroles de la moitié des chansons qu'ils vont jouer.

Johnny est très proche du public, faisant des allers retours incessant à gauche et à droite de la scène pour voir tous ses fans, leur laissant le micro pour certains refrains, et même entre 2 chansons en parlant pas mal au public, c'est très sympa, il met clairement une très bonne ambiance. Enfin parfois j'ai eu envie de m'énerver genre: "Ca fait combien de temps depuis la dernière fois à Londres", là ya une fille qui répond "10 mois"... et lui "Ah ouais, ca fait vraiment longtemps, c'est trop cool de vnir ici et blablabla"... hé connard tu peux pas vnir en France plutot?

M'enfin, sinon, pour décrire musicalement le show, disons que le groupe à privilégié l'esprit rock'n'roll et l'émotion au détriment de "la propreté sonore"... Ca sonnait fort très fort, parfois "faux" car le son était trop puissant et on distinguait pas toujours très bien les instrus, bien que la voix était bien audible quand même... Mais bon, ca permet de se prendre une bonne claque bien comme il faut, alors je me plains pas... Et puis c'était vraiment intense, même durant les passages calmes, où Johnny chantait vraiment très bien.

Bref un pur concert de Rock'n'roll à l'ancienne, certes un peu court (1h30 avec rappel), où le groupe aura principalement joué ses tubes des albums "dizzy up the girl" et "let love in"... Sans jouer aucun titre de "Gutterflower", dommage je sais pas ce qu'ils ont contre cet albums...

J'espère ne pas trop vous avoir saoulé, bon vent musical.

mardi 7 août 2007

4th We in London: les CouZins du Sud sont dans la place.

Pour ce 4° we à London, j'ai accueilli un colloc/pote de prépa/cousin d'Aix, j'ai nommé Fabien. Gros we en somme bien rempli.



On commence le samedi matin avec le Victoria & Albert Museum, le gros musée de l'art dans le monde. On a pu voir: de l'art indien avec des costumes, des bijoux magnifiques, de l'art islamique avec des tapis renversant (genre un tapis de 8m sur 4m ca va...), ou encore de l'art Japonais, avec des Katanas antique de toute beauté...
Pause déjeuner dans la cour intérieure du musée, ambiance très sympa au soleil au bord de l'eau (la photo ci dessus mais en version jour ;)).

Puis on va prendre un bon bol d'air frais à Hyde Park, véritable poumon en plein coeur de la ville. Au passage, on fait un tour à la boutique Burberry à coté d'Harrods.. Sympa les chemises de la nouvelle collection... A 300 euros... Ah oui pardon d'accord.

Donc Hyde Park... Vraiment le truc dont les anglais peuvent être fier c'est d'avoir un parc comme ça avec un grand lac (artificiel) en plein milieu... Idéal pour ceux qui veulent faire du foot avec ses pelouses, idéal pour les coureurs, cyclistes.. Pour les touristes aussi ou citadins qui veulent passer un petit moment à l'ombre sous un arbre... Le pied quoi!

New destination... Camden... Oui je sais je radote, mais c'est vraiment trop bon ce quartier, avec des magasins comme le CyberDog où quand tu passes l'entrée t'as déja plus d'oreille avec le son techno qui pulse à fond... Enfin, l'aprem' aura été fructueuse, on aura négocié quelques deals avec nos sauces' local moi jdis: Old School! En bref, la panoplie du bon petit punk rebelle...

Enfin, la soirée, nous la passâmes à Cvent Garden, au détour d'une bière ou d'une Guinness, on peut découvrir la population Londonienne du soir, autant que les spectacles de rue et... Les pelicanes...

Humm alors là c'est parti tranche de vie:

Logiquement quand on boit de la bière on a vite envie de pisser. La première fois ca va, on est à coté du pub où on a consommé... Mais bon après quand on est allé faire un ptit tour, bah ya pas trop de pub tout près... Soit... Et là, vision ultime, une pelicane à un coin de rue... Petit rappel: une pellicane est une espece de toilette (pour mec) publique, avec 4 pissotière une à chaque angle du carré. Enfin, toujours est il qu'on a pissé à tour de role avec Fab' chacun faisant la sentinelle pour l'autre... Sans aucun scrupule par rapport aux gens qui passait... Eh oui on est à Covent Garden, le samedi soir c'est pas moins de 90 000 personnes qui foulent le sol du petit quartier de Covent Garden... Donc on était pas seul...

La conclusion de tout ceci c'est: qu'est-ce que foutait une pelicane dans un coin de rue, toute seule en plus... M'enfin, voila fin de la tranche de vie.



Dimanche: journée un peu plus calme avec la visite du Tate Modern, musée d'art de moderne de Londres (l'équivalenbt du centre pompidou à Paris ou du MoMa à NY d'après le guide du routard). Construit dans l'enceinte d'une usine désaffectée (une très grande tour en fait), c'est pas moins de 7 étages qui nous attendent...

Au final je retiendrais la section sur l'architecture/urbanisme des grandes villes avec de bonnes problématiques posées sur les panneaux... Très instructif en somme. Le reste aura été inégal... Des oeuvres ingénieuses à défaut d'être esthétiques bien souvent... Et puis la aussi petite anecdote... L'oeuvre qui fait le plus rire les visiteurs... Le Tate Modern est fier d'avoir mis en vitrine une bien belle boite de conserve... Pondue à 100 exemplaires pour les musées... Et où "l'artiste" a tout bonnement chié dans la boite de conserve avant de la refermer... Voila, après faut voir jusqu'où va "l'art" lol...

Sur ce, je réattaque ma semaine de boulot.

mercredi 1 août 2007

3° WE london: The adventures of Mahiro & Yuni

Pour ce 3° we à Londres, j'ai eu un peu de compagnie. Justine m'a rejoint de jeudi soir à dimanche soir. Ensemble, on a un peu exploré la capitale anglaise sous un autre angle que je l'avais fait jusqu'à présent, voici en bref ce que nous avons fait:

Jeudi 26 Juillet:

Etant donné que nous étions chargé, on a fait un petit tour autour de la gare, vers Big Ben, le parlement et Westminster Abbey:




Ci dessus, une petite photo à Charing Cross où les fontaines étaient concurrencées ce jour là par des jeux promotionnels des JO à Londres en 2012.

Vendredi 27 Juillet:

le matin: direction Buckingham Palace le palais de la Reine, où nous arrivons juste à temps pour la parade des gardes:




Comme vous pouvez le voir il y a 2 types de gardes: les rouges et noirs, gardes nationaux britanniques, et ceux tt en noir... J'ai appris le soir que c'était la garde jamaïcaine par mon colloc, qui m'a demandé s'ils n'avaient pas fait une parade de reggae lol.

Enfin, après une petite ballade dans le coin avec les poumons de la ville: "st James park" et "green park" où nous avons pic niqué, direction...

Harrod's: le grand magasin de luxe, qui vaut le détour ne serait-ce que pour le plaisir des yeux...



Enfin, après une pause thé, nous visitons le Science Museum, très intéractif et cultivant comme les applications du plastique dans la vie de tous les jours, ou encore la sensibilisation sur les problèmes futurs de l'énergie à travers un jeu vidéo...

ENfin, pour conclure cette journée, on rejoint un endroit que je connais bien...



Samedi 28 Juillet:

Le matin, visite du British museum où sont réunies des pièces uniques: pierre de rosette, véritables momies et sarcophages, fresque du parthénon... Joli coup d'oeil mais quelque peu lassant à la loongue....

Pourquoi pas faire un peu de shopping? C'est ainsi qu'on se dirige vers Oxford street où les magasins de fringues abondent de folles pour les soldes... SYmpa mais fatiguant..

Ultime ballade de la journée: Covent Garden.

Le coin animé du centre touristique... C'est ainsi qu'on a pu voir un magicien, un guitariste, des groupes, se produire au milieu des rues piétonnes pavées de pubs en tt genre, l'endroit où sortir un samedi soir Cousin!!!!!!!!!!

Dimanche 29 Juillet:

Connaissant l'amour des femmes pour le shopping, j'ai emmené Justine à Camden où nous avons fait le marché des bizarreries et des belles choses aussi...

lundi 23 juillet 2007

Sunday 23rd of July: Steve Vai at the Hammersmith Apollo!!!!!!!!!



Au grand dam de ceux que je saoulent déja avec la guitare, la review qui va suivre va parler à outrance de ce sujet. Et pour cause, ce dimanche 23 Juillet se produisait le plus grand guitariste actuel en guitare électrique... Je me devais de ne pas le manquer.

Petite biographie du personnage:

"D'abord élève de Joe Satriani, Vai jouera par la suite au sein du groupe de Frank Zappa. L'influence de ce dernier est d'ailleurs très marquée dans certains titres, principalement au début de la carrière solo de Vai.

Par la suite, Vai se démarquera de ce style pour adopter un genre plus personnel.

Avec des intrusions dans divers groupes de renom, Vai reste sans nul doute l'un des plus grands guitaristes de ces vingt dernières années."

Résumé du concert: je me pointe tranquillement un peu avant 20h, pour voir la fin de la première partie. Un mec solo à la gratte électrique (on apprendra plus tard qu'il s'appelle Zack) qui au début m'a un saoulé, mais sur la fin m'a fait hurler de rire... Un peu le Gad Elmaleh de la guitare... Pour clore son show il fait une reprise du célèbre "Voodoo Child" d'Hendrix, en reprenant toutes les voix à la guitare: chant etc... Et tt à la fin, le truc inattendu, il mime une fin de show dantesque avec la batterie, la basse, un peu à la Gad Elmaleh mais en plus drole... Et mine de rien, il est plutot très bon à la guitare...
En bref, une bonne mise en bouche pour ce qui va suivre.

Après de longues préparation, le groupe se pointe vers 20h30 (ah oui ca change de la province en France où la tête de show se pointe rarement avant 22h). Le concert commence par une intro qui met bien dans l'ambiance, et lorsque Steve se pointe dans le noir avec sa guitare fluorescente c'est l'euphorie. Le premier truc qui me met une claque c'est la puissance du son... La basse et la batterie sont over-présentes et martellent les oreilles comme j'ai rarement entendu, une bonne claque en somme.

La deuxième nouveauté c'est le line up du groupe: exit la dream team (les fabuleux Tony Mc Alpine à la guitare et Billy Sheehan à la basse), et bienvenu aux 2 violonistes/claviers 1 fille et 1 vieux. Au début je n'entends pas trop les 2 violons, mais par la suite, Steve leur laisse une grande part de soli et on peut apprécier la technique des 2 énergumènes... En gros ils shreddent au violon... Petite explication: dans le monde de la guitare, c'est quelques 10 dernières années les guitaristes virtuoses n'ont cessé de mettre l'accent sur la rapidité de jeu, parfois au détriment du sens musical même... Pour peu que je connaisse le violon, les virtuoses de l'instrument jouent il est vrai parfois assez vite (cf les caprices de Paganini). Mais bon, là c'était vraiment excessif genre monter une gamme le plus vite possible... Donc au début, j'étais pas trop impressionné et enthousiasmé par la présence de ces violonistes.

Par la suite, Steve romp avec son programme habituel en nous proposant tout un acte acoustique... Et là je dois dire que j'étais soufflé, c'est la vraie nouveauté de son show et j'ai trouvé cette partie géniale. Steve se pose avec une guitare acoustique (chose que je n'avais jamais vu auparavant dans ses vidéos, il a tjs une électrique entre les mains). Du coup, les violons présentent bien plus d'intérêt et les ambiances mises en place les unes après les autres sont géniales. Coup de coeur du show.

Pour finir, Steve revient avec du lourd, un peu sa spécialité, pour abreuver les guitaristes de tous poils, mais aussi les autres. Le public aura été très récéptif au Show de Mr Vai et il saura le rendre à son public par un beau bain de foule à la fin...

Humm en somme un très beau concert, où les ambiances changent et nous emportent, et où mine de rien, l'ami Vai aura tenu 2h30... Le retour en métro se révèle assez bordelique because y'a plus bcp de métro à cette heure là... Et moi comme j'y comprend rien, il faut qu'il y ait un étudiant afghan qui m'indique mon chemin, sympathique rencontre d'ailleurs.

dimanche 22 juillet 2007

2° week end à Londres : Samedi

Aujourd’hui c’est le grand déménagement. Enfin, je change juste de place pour me mettre en colocation suite à mes recherches fructueuses la semaine dernière. Il était d’ailleurs temps pour moi de quitter ma chambre à l’hôtel. En, hier matin, il a plu fortement et il y a eu des infiltrations d’eau qui coulaient du plafond au sol. A midi, en rentrant dans ma chambre j’hallucine un peu, je descends à l’accueil pour leur demander ce qu’ils peuvent faire. Ils m’envoient un mec qui change ma literie et mets une bassine par terre, alors que ça coulait au moins en 3 endroits différents… heureusement ça coulait dans la zone près de la fenêtre, y’a rien, pas de truc électrique etc… Mais bon, l’inquiétude toute la journée qu’il pleuve à nouveau et que ma chambre soit quelque peu inondée… D’autant qu’ils ne veulent pas me filer d’autre chambre pour la nuit… Finalement plus de peur que de mal, il a fait beau le reste de la journée donc j’ai été peinard.

Pour ce qui est de la nouvelle colloc’ : hum dès mon arrivée il semble régner une bonne ambiance, un de mes collocs Gareth (l’autre s’appelant Simon… C’est Simon&Gar(funk)eth, pardon pour cette blague foireuse) a invité pas mal de ses potes (d’université je pense) et ce soir ils vont à une « party » sûrement rejoindre d’autre potes de l’université. La fille qui vivait avec eux part aujourd’hui aussi, donc on est pas mal à la colloc quand j’arrive. Je pose juste mes affaires, Gareth me remet les clés et m’indique 2-3 trucs, enfin je pense que demain on aura plus de temps pour discuter et puis je commencerais à emménager complètement mes affaires.
Je m’attarde pas trop et je repars en ville destination : Camden.




Hum alors petit éclaircissement, Camden est un lieu où vis la communauté arty de Londres, entendez par la : punk, hippies, marginaux en général… J’utilise ce terme péjoratif car j’ai l’impression qu’en Angleterre, ils n’ont pas la même limite de marginalisation, ils emblent pas mal plus ouvert d’esprit au vu de la « tolérance » des différents styles de vie dans la capitale. Enfin, à part ça, Camden est réputé pour être un marché énormissime le week end… Donc j’arrive c’est noir de monde vraiment « overcrowded ». En fait, heureusement que je me laisse pas tenter, autrement j’aurais acheter 1 million de gadgets et conneries en tous genres parce qu’il y a vraiment de tous, surtout au niveau des fringues… Enfin, j’ai quand même repéré une lapsteel guitare premier prix à 140 euros dans le magasin d’instruments exotiques du coin ;) je sais pas si je vais craquer plus tard dans le séjour.




Enfin, comme il me reste un peu de temps je décide de faire un crochet par South Kensington pour visiter le musée d’histoire naturelle sur lequel le guide du routard ne tarit pas d’éloges… Pour finalement me rendre compte que les musées c’est vraiment un truc de français… Au moins la moitié des gens parlent français autour de moi… En fin de compte le musée est pas mal, avec de très belles maquettes et reconstitutions (les dinosaures sont impressionnants).

A propos de français, ce midi j’ai mangé dans un petit resto recommandé par le guide du routard et spécialisé en burgers. L’accueil est très charmant(e) je m’installe au fond pour être tranquille. En fait lorsque la serveuse me parle, je catche directe qu’elle est française à son accent, mais je fais style de rien, je poursuis en français. Au final, au moment de payer l’addition, elle voit que j’ai un guide du routard et me demande si je suis français, je rigole un peu et je lui réponds qu’effectivement je suis français et que j’avais grillé depuis le début qu’elle était française, ce à quoi elle répond qu’elle n’est là que depuis 3 semaines… Enfin, je n’ai malheureusement pas lâché un « Oh cousine, t’yé bonne, moi joto lo dis » de rigueur, m’enfin, c’est qu’on perd ses habitudes quand on part à l’étranger…

Ballades dans Londres

Cette semaine comme j’étais logé à l’hôtel, juste en face de mon boulot, j’avais pas mal de temps le soir pour flâner, j’en ai donc profité pour me balader dans les rues du centre de Londres, voici où je suis allé :




- Une première ballade de Southwark jusqu’à Piccadilly Circus en passant par Southwark, Waterloo, les parcs le long de la Tamise, London Eye, Charing Cross. En chemin, les pubs sont remplis, tous les travailleurs en costard 3 pièces boivent une bière avant de rentrer à la maison, un phénomène pas mal répandu à ce qu’on dirait… Plus on se rapproche du centre, plus les bâtiments aux architectures inventives, édifiantes, se succèdent. Une première ballade fort sympathique. Charing Cross est une place magnifique, c’est pas la place Stanislas, mais ça assure bien quand même.




- Une deuxième ballade, qui m’emmène vers Tower bridge et le quartier des affaires à Londres. Encore une fois les monuments de verres font briller Londres au coucher de soleil. Les bords de la Tamise sont toujours autant animés et agréables avec cette place où Gibson le célèbre fabriquant de guitare (non c’est pas un australien) a exposé des sculptures de Les Paul géantes (c’est ma gratte donc c’est la classe héhé) peintes par des artistes du coin et signées par quelques grands noms : Paul Mc Cartney, Rod Stewart, Ozzy Osbourne… Sur cette même place se déroule un festival estival fort sympathique et gratuit qui plus est… Que demande le peuple ? Ce soir c’était un petit groupe de funk qui nous régale de ses cocottes funky à la guitare et de ses pêches aux cuivres, bien… Péchues. J’ai réitéré cette ballade le soir suivant en compagnie de Cyril Vuillecard, comme quoi je suis pas tout seul à Londres.

1° semaine de stage


Le stage a commencé lundi aprèm’. L’entreprise est implantée dans l’université de South Bank, qui comme son nom l’indique est située dans le sud de Londres. Premier choc, on rigole pas avec la sécurité de ce coté-ci de la manche… Porte tournante à l’entrée, tourniquets et portiques dont l’ouverture est commandée par une carte magnétique, agents de la sécurité à l’entrée… Timidement, je demande à l’accueil si la personne peut joindre mon tuteur Bob par liaison téléphonique directe. Après une petite attente, mon tuteur se pointe… Premier contact avec M. R E Imhoff… Un vieux (plus de 50 ans quoi ;)) bien dynamique et qui me met à l’aise dès le premier contact, par son humour incessant. Il commence par me briefer sur l’entreprise et sur le stage, puis il me présente à l’équipe (en gros 3 personnes principalement, c’est pas non plus une multinationale). Je prends doucement mes fonctions mais l’aprèm’ est bien vite finie… Eh oui, ici l’ambiance est cool, les horaires sont du style 10h 17h30 avec une pause le midi pas trop longue (de 30 min à 1h), je suis seul sur mon projet donc je fais mes manip’s tranquille et je rends juste des compte à mon boss Bob.

Petite parenthèse sur la recherche dans le monde anglo saxon. On a discuté de cet aspect avec Bob, il m’a dit qu’il pensait que les français avaient une approche beaucoup plus théorique dans la science, tandis que les anglo saxon ont beaucoup plus l’aspect pratique. En témoigne mon air béat lorsqu’après avoir fini une série de manip’ Bob me demande mon « log book »… « Hein, t’yas fumé cousin vazy tu veux un coup de tête ? »… Donc incompréhension, nous autres pauvres étudiants français ignorons ce qu’est un log book… En gros il s’agit d’un carnet de bord très rigoureux (signature dates, pas de ratures de blancs…) où l’expérimentateur explique ses démarches, hypothèses, les modèles qu’ils utilisent, quels outils avec quels paramètres, les résultats de ses manips, ses calculs… Bref tout son boulot. Il y a 2 buts à cela : premièrement, si le chercheur en question s’atèle ensuite à autre chose, n’importe quel autre chercheur peut reprendre ses recherches à partir du log book. Deuxièmement cela prouve qui est l’inventeur dans un cas de litige à propos d’un brevet par exemple. Bob m’a conté à ce propos une histoire très intéressante relative à la propriété intellectuelle. Il s’agit de l’invention du laser. Les 3 inventeurs récompensés du prix Nobel de Physique dans les années 50 ont en fait exploité pleinement les résultats du log book d’un de leurs étudiants. Cependant, l’étudiant en question, en plus d’être brillant, était un petit malin. Lorsqu’il a consigné ses résultats dans son log book, il a fait authentifié son log book par un cabinet d’avocats (ou de notaires… Jsuis pas spécialiste sorry). Du coup, même s’il n’a pas gagné le prix Nobel et a été bien oublié dans l’histoire, il a pu par la suite toucher des royalties à chaque fois qu’un organisme a voulu utilisé son invention… La conclusion de Bob, est qu’à son avis cet étudiant ne s’en est pas mis plein les poches pour autant… Ce sont les avocats qui s’en sont mis pleins les fouilles avec tous les procès ;).

Donc le boulot à proprement parler, c’est des manips, au début pas très bien fichues puis qui s’améliorent, des mesures, des graphes excels, des publis à lire… De la recherche appliquée quoi. Bien sympa, mais pas toujours captivant… Ah oui, et puis il y a l’expérience d’Internet au boulot. C’est bien Internet, tout a fait indispensable pour rechercher des publis, des notices d’appareils, des traducteurs français/anglais… Et puis pour looser, chercher ses billets de train, discuter sur MSN… Alors oui il ne faut pas en abuser, disons qu’il faut bien doser…

lundi 16 juillet 2007

L'escapade Scofield: suite et fin

Si vous avez bien suivi, je n'ai pas trop le choix pour avoir une place pour le concert de ce soir. Heureusement avant de partir j'avais repéré la salle de concert sur le London AZ (la bible des plans de Londres). Enfin j'arrive dans le quartier de Barbican et je parviens tant bien que mal à trouver la salle du Barbican Hall. Très classe autant vu de l'extérieur que de l'intérieur, je parviens à la fin de ma quête, il reste des places disponibles encore pour le concert de ce soir...

Petite description:

"Crazy jazz trio Medeski, Martin and Wood are joined by uber-guitarist John Scofield on tour in support of the new release by the four, . This show at London's Barbican Centre also features The Bays.
Scofield is a master of improvisation and has his own distinctive slightly distorted guitar style, taking his sound from a collision of jazz, rock and soul. His solid-gone lead and grooves spark well with MMW's funky jazz sound."

En résumé, j'y vais pour John Scofield un grand monstre sacré de la guitare Jazz, dont on ne compte plus les collaboration, citons la plus fameuse... John Mayer... Non je plaisante il s'agit bien sur de Miles Davis dont il fut le guitariste à partir de 1982. John est vraiment le genre de guitariste complet: jazz, blues, rock, expérimental ... Comme sa prestation de ce soir va le démontrer.

J'arrive donc au Barbican juste à l'heure pour assister direct au show de Sco. Trois premières compositions/Jam, un groove du diable s'installe, très bon feeling. Scofield est à son aise en tant que soliste principal du groupe, bien que les autres ne soient pas en reste. Puis vient la seule reprise que je connaissais "cissy strut" (en fait John Mayer l'a reprise lui aussi en live ça aide ;)). Morceau énorme, le claviériste se réveille enfin et nous sort un solo excellent... La suite est assez typique d'un concert de jazz à mes yeux: des longueurs qui m'endorment, des passages magnifiques parsemés ça et là, quelques impro démentes sur tous les instruments, Scofield passe sans aucun problème de registre en registre: solo de guitar hero du hard rock, puis jeu jazzy complètement out, pour enfin faire mumuse avec sa pédale d'expression et réaliser des trucs assez improbables avec ses boucles d'effets, tout ça en direct, pendant le morceau... Ce type tourne pas rond, il mixe avec les pieds!!!

Enfin, après 1h30 de concert, un bref rappel, je ressors sonné de ce concert de très bonne facture je dois le reconnaître...

Mine de rien je me faisais la réfléxion, en l'espace d'un an si tout se passe bien j'aurai vu une grande partie des guitaristes les plus influents sur mon jeu de guitare et sur le monde de la guitare ces dernières années: John Butler, Sylvain Luc, Biréli Lagrène, John Scofield, Steve Vai et Chris Shenney (The Living End) bientôt je l'espère... Manque plus que mon ptit John Mayer...

dimanche 15 juillet 2007

2° jour à Londres, 1° jour de tourisme




Après une nuit tranquille à l'hotel et un pantoufflage matinal se prolongeant jusqu'à 13h je me décide enfin à sortir, direction Picadilly Circus, le centre touristique de Londres.
Quelques stations de métro plus loin, j'arrive dans le coeur de la folie touristique... Alors oui, c'est sur en arrivant, on comprend bien la grandeur de la capitale (pour les petits malins qui ne s'en douteraient pas, je n'ai pas d'appareil photo, donc tout ce que vous voyez ici est à titre d'illustration)... Mais cette beauté architecturale est bien vite gachée par les panneaux publicitaires d'une taille record et par une foule infernale en journée... M'enfin passons.

La journée se poursuit par le fil rouge du jour: acheter une place de concert pour John Scofield ce soir. Et là c'est le drame... Je croyais naïvement que pareillement à la France les Virgin Megastore UK et consorts avaient un service billeterie eux aussi. Que nenni, j'ai dû demander à plusieurs reprises au personnel de Virgin où je pourrait me procurer cette denrée rare... Anecdote amusante, ils m'ont tous dirigé vers Leicester Square qui est réputé comme je l'ai aperçu pour.. Sa vente de ticket de théâtre et comédies musicales! Fourvoiement complet, au final, j'apprends qu'il n'existe pas de magasins spécialisés dans la billeterie en Angleterre: les 2 alternatives sont donc de commander par internet ou d'aller à la salle de concert pour acheter les billets (j'y reviendrai après). Aussi, je ne manque pas de visiter les Virgin et autres magasins du même genre, 10 x plus fournis que n'importe quel magasin du même genre en France :) avec quelques emplettes à la clé: le cd de Robert Cray "Strong Persuader" (qui date de 1986 tout de même).


Le Jayjay ne serait pas ce qu'il est sans sa visite traditionnelle des magasins de guitares locaux. Coup de bol, le guide du routard indique la Mecque des magasins dans une rue dans le centre. Ni une ni deux, je m'y rends, en me plantant une fois de chemin, découvrant ainsi le charmant quartier d'Holborn (cf le Starbucks).


Après ces péripéties, je croise la fameuse salle de l'Astoria à Londres et j'entre dans Denmark Street où les magasins de gratte sont collés les uns aux autres. Bon les prix sont pas top, je passe mon chemin... Cependant je remarque qu'un des magasins vend pas mal d'accessoires pour les grattes: corps de guitares, mécaniques, micros etc... A tout hasard je me dis "tiens si je demandais une manivelle adaptée aux clés pour l'accordage/désaccordage de la gratte lors du changement des cordes"... Une bonne idée si l'on maîtrise un tant soit peu l'anglais.. Ce qui n'est malheureusmeent pas mon cas.. Alors j'ai demandé approximativement "the thing that you use to tune up faster your guitar, you know with the key to rotate..." Le mec pige enfin ce que je dis et me montre les manivelles... Moment drole somme toute.

Enfin, il s'avérait que ce week end se déroulait le Tin Pan Alley festival, sorte de tremplin pour les groupes émergeant de Londres se déroulait dans cette rue. C'est l'occasion de croiser la population rock anglaise (bien plus qu'en France) et d'écouter leurs jeunes groupes locaux... Il y a la patate, manque le talent et la cohésion...

samedi 14 juillet 2007

Avertissement

1°) L'Ecole des Mines de Nancy n'entend donner nonobstant aucune approbation ou improbation au contenu et aux opinions émises dans ce présent rapport. Ces opinions pénultièmes doivent être considérées a forciori comme propres à leur auteur qui les émet en toute conscience.

2°) Oh cousin, c'est pas bientot fini tes emboukannages, moi je te le dit.