lundi 31 mars 2008

Non mais qu'est-ce que c'est que ce travail

Un peu d'évasion...

Lalala, l’esprit oisif qui volète tandis que mes pensées s’évadent ailleurs, hors de ces murs cloisonnés vibrant au rythme des claviers informatiques.

Qu’elle est bonne cette dualité de l’individu perdu dans son cadre de travail, errant au gré des innombrables sources de détournement de son attention : un geste un regard, un détail, une parole, une pensée, peuvent faire basculer tout son être vers un monde merveilleux que rien ne pourra empêcher d’arriver, sauf peut-être les sermons de son chef surprenant un flagrant délit de songe d’hiver. Une douce brise souffle derrière la nuque du jeune hors la loi, tandis qu’un voile mirifique s’abaisse sur ses ornières. Il ne voit plus la carotte tant promise, mais plutôt un univers rempli de constellations, un univers en perpétuel mouvement, un univers qui bouge, qui évolue hors de lui, en son absence.

Ce fâcheux désaccord lui donne toutes les raisons d’empêcher cette catastrophe de poursuivre son cours. Il rejoint donc cette farandole d’espiègleries souhaitant ne jamais la quitter. C’est vrai quoi ! A quoi bon retourner les problèmes quand on peut faire des confettis avec les solutions ? A quoi bon s’éparpiller dans des explications de raisonnements d’éventuels projets quand les créations en devenir sont à nos pieds ? A quoi bon s’interdire de rêver lorsqu’on tient au même moment le premier rôle d’une folle équipée onirique ?

Alors les perceptions changent, les points de vue se multiplient et la gravité ne nous astreint plus à rester cloîtré au sol. Ce délice de l’esprit emporte le corps avec qui trouve une occasion fameuse de relacher son alerte, le souffle s’adoucit, le rythme se stabilise, l’état de petite mort s’installe, tout en douceur.

Soudain, l’alarme retentit, les synapses réemettent des messages virulents tels des électrochocs, la pause n’a que trop duré, il est temps de reprendre le costume du JCD(Jeune Cadre Dynamique) pour de nouvelles aventures de super héros. Avant le retour à la jungle…

Lyrics




Voila quelques lyrics pour un pti slam ou un bon blues c'est selon les gouts, n'hésitez pas à composer là dessus:

Café « in »

Spare time…

Un p’tit détour au guichet de la machine à café

Je laisse le stress qui me presse dans ma tasse

Une addiction sans condition

Je suis le prince de la décoince

La caféine m’a rendu « in »

Les soucis, les conflits

Tout est sujet à ressortir le mépris

Qui remontera ma cote de maille dans les annales

Certains s’enfument dans des shops

Moi je m’enveloppe avec mes potes

Dans une machine de despote

Ces quelques notes de parlote me dopent


Les va et vient me serrent la main

Je souris alors au destin, car tôt ou tard,

Le destin fera de moi un requin

Tout le monde connaît mes frasques

La caféine m’a rendu « in »… Jusque dans mes basques

Certains s’enfument dans des shops

Moi je m’enveloppe avec mes potes

Dans une machine de despote

Ces quelques notes de parlote me dopent

Certains s’embarquent contre les vagues

Moi j’reste tranquille sans bouger d’un cil

Dans un univers d’échanges au meilleur taux d’change

Ces flots de mots ne sont jamais de trop

Tu verras, tu sauras

Quand les machines de la loi

Quand les rouages ton monde

S’y mettront

Tu iras, tu courras

Vers le savoir des bruits de couloir

Vers la transparence des eaux troubles

Sans profondeur

jeudi 27 mars 2008

Eduquer les adultes ?




Depuis quelques temps, la place de l’éducation dans la vie de tout un chacun me préoccupe, peut être parce que je lis des trucs à ce sujet (comme le bouquin survendu de Pennac « chagrin d’école » ;p), ou bien encore parce que je sens les fruits et les pépins aussi de cette éducation sur ma façon d’agir, de penser, et de me positionner.

En fait, cela part d’une anecdote simple : un pseudo conflit banal en entreprise, sans conséquences mais qui révèle bien souvent l’incompatibilité d’humeur des 2 partis(oui oui c’est le terme tjs employé pour définir les causes du divorce entre 2 célébrités). Seulement voilà, a un âge adulte, qui peut honnêtement se dire à lui même « bon ok, mon éducation n’est pas terminée, je dois encore apprendre de ce coté là … » ? A juste titre, de nombreux effets extérieurs auraient plutôt tendance à balancer du coté de : « non mais c’est bon vazy quoi jsuis respectable, jsuis adulte responsable et mes couilles en veux tu en voilà, j’ai pas besoin d’éducation ». Perçu souvent comme un signe de faiblesse et de déshonneur, le manque d’éducation est perçu par un adulte comme un fléau de la société, chez les autres quoi, mais sûrement pas de lui, lui à qui on a appris les bonnes manières c’est évident. Ah bah oui pendant l’adolescence on est fier de dire que nos parents ont manqué de faire ceci cela… mais comme par magie, à l’age adulte ils ont tout bien fait pour que je sois le héros que je suis ? Ah ben elle est bonne celle là ! M’enfin qu’importe, tant que le carapace nous protège, les sentiments ne se voient pas (ouais ça c’est du Smallville).

Tout ça pour dire qu’au final, une bonne battle argumentée à la Socrate mettrait bien mieux les choses à plat(on) que de la guéguerre de bruits de couloirs… Mais qui veut se perdre dans de longues discussions interminables où l’on remet tout en question ? N’est-ce pas une des raisons de la faible cote de popularité du PC aujourd’hui ? Camarades Camaradeuh, profitons d’être des jeunes rebelle, l’age adulte c’est la mort du no limit lifestyle.

mercredi 26 mars 2008

Quelques brèves

Bruit de couloir entendu en fin de semaine dernière :

« tu vois le chef, hé bah il a pas tant d’expérience que ça. Tu va me dire que c’est son diplôme qui l’a mis là ? Euh ouais mais il sort pas d’une super grande école, euh Polytrucmuche de grande bretagne bon voilà quoi… » Wizzz ça fait plaisir d’entendre ça, du moins bizarre. En fait, hormis la propagande à l’intérieur de l’école, et l’hypocrisie lors des entretiens d’embauche ou de stage… Qui a une foutue idée de la valeur et de la visibilité de telle ou telle école à l’extérieur, dans le monde de l’entreprise, par le quidam (ou nabab) de base ? Je crois que finalement, ces petits bruits de couloirs peuvent être intéressants pour un peu connaître ces pensées toutes basses…

Le mythe de la machine a café :

Jusqu’en Mars, naïf que je suis, je faisais des gorges chaudes (pour reprendre la langue de Zola) de la série « Caméra Café ». bah oui bien sûr, les employés qui passent leur journée à la machine à café je croyais ça bon pour les séries télé et le monde de la recherche. Bien mal m’en a pris ! Ici, l’affluence à la machine est réglée comme une montre : à l’arrivée entre 8h30 et 9h, à la pause de 10h30, à la pause du midi (enfin plutôt 13h), et au goûter à 16h30 pour tenir jusqu’à la fin de la journée. Si on compte qu’en général l’employé de base prend un bon café long à chaque fois, ça nous fait un joli 4 cafés dans le sang à la fin de la journée, déjà un bon point pour ne pas se coucher tôt le soir J. Outre cet aspect horaire, c’est finalement le moyen le plus sociabilisant dans l’entreprise, donc en définitive, mettez vous au café, sinon c’est l’isolement lol.

Les relations en Entreprise ou comment se sociabilise-t’on et avec qui ?

Je vous le donne dans le mille : avec les gens de votre pedigree ! Outre mon tuteur avec qui le courant passe bien, autant que les sujets de discussion bien djeun’s (bien que nous n’ayons pas le même age), au final ce sont avec les anciens de mon école d'ingé que j’ai plus loisir à discuter et devinez de quoi… De l’école !!!!!!! Waouh trop buenz l’esprit promo. Bon allez je vais pas ma plaindre, ça détend un peu l’atmosphère dans la journée et on rigole bien alors why not.

jeudi 20 mars 2008

Joe Bonamassa, un homme un vrai !




Chronique de concert hé oui, ça s’enchaîne. Bon je vais pas revenir sur mon épopée jusqu’au New Morning où s’est déroulé le concert ce soir… J’arrive, la salle est bien branchée Blues limite Bikers, avec une buvette super grande, une salle bas de plafond, une scène vraiment petite, enfin limite un concert intime, et c’est pas plus mal.

Pas de première partie, à 21h les lumières s’éteignent progressivement alors qu’on voit Joe attendre le final des préparatifs pour investir la scène. A son arrivée, quelques applaudissements de la foule, cordial mais pas hystérique non plus… Bon soit. Pas un mot de sa part juste ça :

http://fr.youtube.com/watch?v=cyEdUajXBsI

Alors un conseil, mettez les sons à 1000 dB dans vos enceintes, et vous aurez une petite idée de la baffe sonore qu’on se prend à chaque fois qu’il remet son riff entêtant armé de sa Les Paul (ouaissssss j’ai la même), en direct là comme ça comme on dit dans le 19° « j’ai kiffé ma race », je sais pas c’est tellement simple et efficace, que je met ça facile au même niveau qu’une perle de RATM. Très bonne impression donc à la fin de ce morceau, le bonhomme annonce la couleur : ici on est pas chez les tarlouzes, on joue du blues avec de la disto épaisse comme un mammouth on gueule bien dans le micro, en gros, avec Bonamassa ça chie droit ! 2° titre, le chanteur guitariste s’aventure un peu plus dans un registre Blues, influence hindou à la Derek Trucks, mais que de bonnes références le monsieur. Puis ça se calme un peu, on a droit à de la ballades bluesy à la Gary Moore :

http://fr.youtube.com/watch?v=iNGfD6i7ckQ

Comme vous pouvez le voir dans ces extraits vidéos, le monsieur joue vraiment à 100% quand il est sur scène, ce qui n’est pas sans rappeler un certain Stevie Ray… Les chansons s’enchaînent sans pause, sans parlote (sauf pour dire merci la France je vous aime etc…), la maxime « lyrics = time wasted between solo » s’applique parfaitement à cette prestation. Ce brave bonhomme sait aussi y faire pour chauffer la salle, à coup de riffs de destruction massive brefs et incisifs, attendant ensuite la réponse du public avant d’enchaîner ses compos plus puissantes que 10 tanks réunis. Bref que du bon… ?

Au final, c’est vrai que le monsieur a pas trop appris les nuances de jeu à l’école de musique et ne les emploient que trop rarement ce qui est un peu regrettable, d’autant que le shred (=moi je joue plus vite que le son et la lumière réunis) casse un peu la sincérité du Blues joué ce soir. Mais bon, Dieu c’est trop bon, « Bonamassa : un nom à coucher dehors mais qu’est-ce que ça avoine ! » pourraient titrer les journaux dans les 3 lignes concerts. Vraiment, ça a dépassé le cadre du Blues Viril au profit d’un rock « sévèrement burné » (cf. Rocksound).

Place aux remarques de vieux con. Voila, ce soir, j’ai encore pu apprécier un public très éclectique : des jeunes rasta/skateur, des chemise/pantalon/lunette style, des vieux avec leur pull de grand-mère, des bikers… Hé ben tout ce beau monde s’est régalé ce soir (et moi aussi), d’un truc au moins 6,02x10^23 fois plus rock’n’roll que les trucs merdiques qui se font passer pour du rock et où l’on trouve que des jeunes branleurs (et euses) prépubères qui dépense au moins 2x le prix du billet que j’ai payé ce soir (environ 30 euros) pour voir des pov’ branleurs (qui se ressemblent s’assemblent en somme) qui savent même pas faire chanter une guitare, voire la faire hurler. Et ça, ça me désolé, pire ça me vexe. J’aimerai bien les voir les papys aller voir leurs petits enfants : « euh ch’uis allé voir Joe Bonamassa hier, c’est du blues rock, ça déchirait comme vous dites les jeunes »… « Joe Bonna ma quoi ? Non mais attends ça passe pas sur le mouv’ donc c’est d’la merde, aujourd’hui le summum du rock c’est Tokio Hotel c’est bien connu »… Je voudrais bien être là pour voir la tête du papy. Bon allez j’arrête là, il est tard, j’espère que vous aurez votre lecture pour le week end, demain promis je prends ma Les Paul, je met le gain à 3000 sur l’ampli, j’apprends « Bridge to better days » pour tout casser comme Joe.

mercredi 19 mars 2008

Réflexions sur la condition du travail

Voila un récit tout neuf, son orientation m'a été inspiré par un certain Jacky P., jugez vous mêmes:

Ces réflexions peuvent paraître banales, en ce sens que chacun se les fait un jour où l’autre lorsqu’il est confronté au monde du travail. Pourtant, dans le souci de trouver sa place dans la société (oui la p’tite case où qu’on rentre pile dedans pour mettre les pièces dans le distributeur à coca cola© après), ce recul est nécessaire, je pense, à tout un chacun et c’est pourquoi je vous fais profiter des miennes.

La structure de la grande entreprise cotée au CAC40 au sein de laquelle j'effectue mon stage est un bon exemple : qui suis-je, moi, en tant que stagiaire dans le service XX du département Y, lui-même division de recherche et d’ingénierie sous la tutelle de la Direction bidule ? Eh bien, pas grand chose finalement si on regarde la « minuscule» (au sens de l’importance globale, ne pas le prendre péjorativement) étude que je mène. Des études comme celle-ci, je suppose qu’il en existe des tonnes (au moins une centaine) et que chacune répond à une petite problématique, et qu’ensemble cela forme un tout. Nous vivons donc dans la société des fourmis où chaque « ouvrière » apporte sa petite contribution à la construction de la pyramide. Mais alors, en quoi vais-je me démarquer des autres ? Est-ce l’expérience qui, après quelques années de bons et loyaux services, me permettra d’accéder à des postes de plus hautes responsabilités et ainsi, pourrais-je sentir mon poids dans la société s’élever d’autant ?

Il semble que dans le monde dans lequel nous vivons, beaucoup pensent ou inconsciemment agissent de cette manière, sur ce système de méritocratie. D’autres se refusent à ce système, ont cette nécessité de créer quelque chose de A à Z d’en commander les tenants et les aboutissants, souvent échouent car le risque est grand ; d’autres ne comprennent pas la logique pyramidale décrite dans le premier paragraphe qui, selon eux est perverti ou du moins biaisée, par le facteur économique, la réussite sociale ou tout ce qui mène à l’individualisme, ceux-là choisissent souvent, semble-t’il, la voie humanitaire, ne serait-ce que pour éviter à tout prix le fameux : métro/boulot/dodo, mais sacrifient parfois beaucoup de choses de la vie sédentaire dans cette aventure souvent très personnelle; enfin, certains franchissent les limites imposées par la loi, cette prise de risque permettant d’outrepasser une loi pyramidale lente, pour une autre forme de système pyramidal plus « rapide » mais aussi plus impitoyable (en cas d’échec c’est la mort ou la prison. Un des enseignements de tout ceci est qu’on sent la notion de risque proportionnel à la « réussite »…

Mais qu’est-ce que la réussite ? N’attendez pas de moi une réponse je n’en ai pas, on peut dire que chacun à la sienne, mais au final, personne n’a la vraie réponse et c’est pas plus mal. On peut dire tout bêtement que c’est le fait d’être heureux avec ce que l’on a, de se satisfaire du moment présent « carpe diem » mon pote (« quoi une carpe ??? » Bon allez, retournez voir vos teen movies !). On peut aussi évaluer cela à la « trace que l’on a laissée »… Mais qu’elle est-elle ? Nos actions, nos relations, nos faits d’armes, nos souvenirs communs, qu’elle est cette trace qu’on laisse dans le monde ? A t’elle une importance ? A en voir certains hommes politiques, entre autre, oui elle semble avoir une importance, enfin, disons variable selon les individus selon leur degré de « mégalomanie », de « complexe d’existence » à défaut de « complexe de supériorité ». Un bon exemple en est la télé, comme la télé-réalité aujourd’hui : un passage éphémère, dévalorisant certes la plupart du temps, mais une image, une scène, vue par des millions de téléspectateurs.. Souvent une scène sans prétention : qui se souvient des prénoms de tous les candidats de la première édition de loft story ? Allez pour ma part je pense pouvoir en citer 5, qui dit mieux ? Aussi, certains peut-être recherchent ils leur preuve d’existence à travers ce qu’ils ont pu donner, de quelque façon que ce soit, aux autres, sans intéressement particulier. Amis Humanistes suivez mon regard ;pppp

En suivant une pensée plus narcissique, on pourrait se dire que le capital bonheur s’évalue aux kifs multiples et variés qu’on s’est payés en tranches tout au long de sa vie. Alors oui, de ce coté, on a de beaux spécimens un peu partout, en école d'ingé et ailleurs, où le « tout pour ma gueule » prédomine, si le but est d’exister, autant exister le plus possible en rentabilisant chaque moment passé, présents et futurs. Mais alors, aucune place n’est laissée à l’introspection et à la réflexion. Est-ce bien un mal ? En d’autres termes à quoi cela sert-il que j’écrive ces putains de lignes et éventuellement que je vous demande vos avis ? Peut-être ont-ils raisons.. Mais s’ils ont torts, quel sont leurs torts ?

mardi 18 mars 2008

Mad Caddies au Trabendo le 03/03/2008





Pour inaugurer le grand retour de mes longs discours, une petite chronique de concert s’impose. Ca date maintenant, puisque le concert a eu lieu le 3 Mars précédent, mais attardons sur les circonstances qui m’ont amenée à ce concert.

Dimanche 2 Mars :

Je rentre paisiblement le soir à ma demeure parisienne dans mon fief du 19° (couzin, tchket, tc’hulé), tout destiné à une soirée au coin du pc et de ses addictions. Soudain, le téléphone sonne, c’est Carlos qui me dit que finalement on peut se prendre un verre tonight après moult évènements sur lesquels nous ne reviendrons pas… Il est 22h30 et, du haut de ma feignantise, je suis pas très chaud à bouger d’une, à cette heure là et de deux, dans un quartier de Neuaaaarh qui plus est inconnu de ma personne. Mais bon, je reverrai pas l’ami Charles avant un bail après, c’est une bonne occasion de découvrir Paris By Night (oui on y croit), enfin et puis on est jeune, on est con (merci Saez), c’est parti on va se prendre un verre. BlaBlaBla nous emmenant jusqu’à un bar sympa et djeun’s (fréquentations = rock festif, demandez à Momol pour les explications), on discutaille et vla t’y pas que Charles me file le programme des concerts dans Paris de mi février à mi mars. Et là c’est le drame… Une petite pub/annonce indique le concert des Mad Caddies pour le lendemain…

Réaction interne Jérôme : « What da fuck !!?? I’ve been fooled by my fuckin’ brain ??? », Comment qu’j’ai pu passer a coté de ça, le groupe que j’aurais fait 300 km ya 2ans pour les voir dans une ville paumée dans le sud!!! (oui je parle plus très bien la France dans ces moments là).

Mais alors, je me dis que le destin en a voulu ainsi, toutes ces coïncidences ne sont pas vaines, je le sais et j’en profiterais même par la suite. Mais un éternel problème subsiste… Comment choper une place comme ass pour un concert le lendemain soir, sachant que le Fnac est pas à coté de chez moi… Bon vite fait un coup de fil à la salle pour me faire préciser qu’une billeterie sera disponible le soir du concert dans la salle etc… Mais pas de plan, juste une indication de Carlos qui m’indique la direction à suivre depuis le boulevard Jean Jaurès.

Lundi 3 Mars

Le soir arrive et comme je suis censé, de mon appart’, être près de la salle, j’y go à pattes… Au début, pépère je reprends le même chemin que la veille, puis une fois le boulevard Jean Jaurès anquillé, les choses se corsent. Je n’avais pas prévu déjà qu’il était si long ce fichu (ou putain de tch’ulé) boulevard. Ensuite, même en connaissant le n° par rapport au boulevard, aucune indication de la salle… Bizarre bizarre, je demande à 2-3 passants qui m’indiquent sans trop savoir et je finis par prendre une allée sombre qui finalement mène à cette petite salle qu’est le Trabendo. Beaucoup de gens qui attendent dehors ça me paraît étrange, le concert devait débuter à 19h30 et il est maintenant 20h30… Bon tant pis, je fais la queue comme tout le monde. Mais le doute m’habite (et hop casée !) de plus en plus.

En effet, je me demande s’il y aura vraiment une billeterie à l’intérieur, tous les gens ont leur place, je me met à rêver que le concert est complet etc… Mah bon, comme je l’ai dit avant, je fais confiance au destin… Qui va me le rendre très peu de temps après. En effet, je demande à un mec qui distribue des flyers si il sait si (ça fait beaucoup de si) on peut acheter les billets sur place. Il me répond qu’il n’en sait rien (ah bravo le fashion punk branleur « j’me la pète mais j’connais pas les concerts dans la salle » !), mais peu de temps après il m’interpelle et me désigne 2 gars qui cherchent à vendre une place… J’me rapproche d’eux alors, et un « couzin t’as pas un tchhket ? » plus tard, ils m’annoncent qu’ils ont une place en trop, qu’ils revendent pour le prix normal (25 euros), celui indiqué sur le billet donc pas d’arnaque. C’est que j’ai l’air couillon moi avec mon unique billet de 10 euros, je leur dit simplement que j’ai ma carte pour payer à l’entrée, mais si je leur achète j’ai rien de plus que 10 euros, donc dans ma tête c’est mort…

Que Nenni !!! Les mecs devaient en avoir ras le cul d’attendre quelqu’un sans place (ah ces jeunes… comme la canette de coca cola ©, il faut que ça tombe du distributeur instantanément), du coup ils acceptent de me vendre la place pour 10 euros parce que de toute façon elle leur sert à rien cette place… waouh, le destin est avec moi ça fait plaizzzz (et accessoirement, mon esprit de trader qui fait une plus value de 150%). Donc tranquille à l’entrée je passe sans problème c’est cool on kiffe. Une fois à l’intérieur, l’un des 2 gars vient timidement me voir « euh, excuse moi, euh comme on t’a vendu la place vraiment pas cher, y’a moyen que tu nous payes juste un coup à boire ? Euh j’prendrais un coca »… Mais oui mes garçons pas d’inquiétudes, je vous le doit bien. Donc au final 10 euros pour la place et 11 euros pour 3 verres (j’me suis fait plaizz t’en qu’à faire) et voilà une soirée qui commence bien.

La suite c’est de l chronique de concert, je sais pas si vous voulez vraiment que je raconte… Naaah, allez c’est parti.

En première partie, c’était un groupe Français « Minimum serious » qui devait passer, j’avais vu leur clip dans un style « Blink182 meets Kyo meets Shit », ça donnait pas envie. Au lieu de ça, on a eu droit à un pti groupe US bien pêchu, carrément vu et revu, mais qui s’en est sorti honorablement, prouvant une antépénultième fois que ces ricains y’a pas à dire ils ont le rock et le live dans le sang contrairement à nous.

Puis les Mad caddies débarquent. Au vu de leur dernier opus « State of Mind », plus reggae et tranquille que les précédents (quoique) on aurait pu s’attendre à un show un peu plus cool qu’à l’accoutumée, mais ce ne fut nullement le cas et grand bien leur en a pris (euphorisa la comtesse de Dumarquis).

Ca démarre sur du rock festif, si cher au cœur de l’ami Molins, ça balance grave, malgré des balances très moyennes. En effet, les cuivres résonnent peu, ce qui est un peu embêtant pour un groupe de ska. Comme d’hab ça se bonnifiera au cours des chansons, tout comme la qulaité du show. Peu à peu, on découvre la voix du chanteur, un peu écorchée, mais si juste et émouvante, les ballades de pirates croisent le fer avec les musiques de gangsters des années 30 ainsi que le wak’n’wol des années 50, c’est un joyeux bordel qui fonctionne à merveille et déchaîne le public présent ce soir , très restreint en fin de compte (quelle honte d’ailleurs….).

Puis on apprend par le groupe que ces derniers ont eu quelques petits soucis pour venir jusqu’à la salle, puisque suite à une panne de tour bus, ils sont resté immobilisés 10h en plein milieu de la route, d’où l’organisation à l’arrache. Finalement, le rappel donne lieu à la conclusion du show sur une chanson magnifique que je ne connaissais pas : ça commence à la gratte tranquille avec juste le chanteur, puis progressivement les autres instrus rentrent, pour finir sur une ending dans le style « the decline » de nofx cuivre et guitares qui accèlèrent le tempo petit à petit, c’est bon c’est parti vazy qu’on donne tout, de tout façon c’est fini… grandiose…

En résumé, du grand, du très grand même, mais pour un public vraiment averti apparemment, au vu du monde présent ce soir là (200 personnes à tout casse je pense).

dimanche 16 mars 2008

Nouvelle capitale... Nouveau défi

Mes très chers lecteurs, mes très chères lectrices,

Rien ne va plus! Une nouvelle expérience dans une riche capitale européenne (Paris pour ne pas la citer) et un nouveau trip pour un pov' camapgnard sudiste ;)

"Quels sont les objectifs de ce blog, et surtout votre projet d'orientation de carrière professionnelle sur les 45 ans (incompressibles)à venir?"

La deuxième question ne sera pas abordée pour ne pas faire offense au monde du travail si poli comme un miroir. Quand à la première que dire... Vous en avez eu marres des chroniques lassantes et pédantes de concert? Vous en avez eu marre que je raconte ma life trop buenzzz phat mégalol? Vous aimez (lors de diners mondains) citer le vibrato en la (16° case bien sur!) sur le live underground des Mindless Self Indulgence en syncope à la 36° min au New Morning? Vous aimez passer le temps au boulot, feignant le travail, à lire ces quelques brèves?

Pour toutes ces raisons toutes autant valables, j'ai décidé de remettre le couvert (ou le couvercle). Ainsi, nonobstant le fait de la redite, veuillez noter mesdemoiselles messieurs, que ce blog aura 2 orientations principales:

1) Nécessairement des chroniques de concerts, parce que ce sera mon quotidien (agenda de concert déja rempli).

2) L'occasion de faire des réflexions sur Paris, les habitants, le monde de l'entreprise toussa... Parce que du point de vue d'un provincial, y'en a des choses à dire.

Enjoy.